Présentation
Village clairière du massif forestier de Fontainebleau et plus précisément du Bois de la Commanderie. Situé à 7 kilomètres de Nemours et 15 de Fontainebleau, l’urbanisme communal comprend aussi le hameau de Busseau, en pleine forêt, distant d’un bon kilomètre du village.
La commune a une superficie de 1.220 hectares et compte environ 770 habitants. Elle fait partie de la Communauté de Communes du Pays de Nemours, et adhère au syndicat mixte de gestion du Parc Naturel Régional du Gâtinais Français (PNRGF).
Les Villarons ont la chance de vivre dans un espace de vie privilégié dans un environnement exceptionnel. Entre champs et forêt offrant le plaisir des yeux avec les changements saisonniers des couleurs et réserve d’oxygène à respirer à plein poumons.
Histoire du village
Au centre d’une clairière, le village de Villiers-sous-Grez s’est construit sur deux axes principaux. Nord-Sud, la route qui rejoignait le bourg de La Chapelle-la-Reine et Est-Ouest celle qui reliait Grez-sur-Loing, deux des principales châtellenies du Gâtinais rattachées au domaine royal depuis 1068. Les paysans défricheurs ont bâti, côte à côte, leurs chaumières et les petites dépendances : étables, écuries, granges et vinées nécessaires à leurs exploitations agricoles.
Ce sont les actuelles rues Gabriel Bachet et René Lefèbvre, axe Nord-Sud, scindé par la rue de l’Église, accès de la communauté laborieuse à leur chapelle en partage entre un curé et un prieur. C’est probablement la fondation du prieuré qui provoqua le développement de l’habitat médiéval.
Pour l’anecdote, afin de sanctifier l’exercice de son pouvoir, le roi de France, souhaita perpétuer son souvenir en soulageant son âme par l’octroi d’une dîme au clerc qui prierait pour lui dans ce lieu si bien situé pour une halte lors des chasses royales descendantes de Fontainebleau vers les confins méridionaux de sa forêt.
Au XI° siècle, Philippe 1er, confiait la chapelle du prieuré de Villiers à un prieuré plus conséquent, celui de St Sauveur de Melun.
Au XII° siècle, peut-être, en récompense de leur contribution à la construction d’une église plus grande, celle que nous connaissons aujourd’hui, le droit perçu lors de la succession du prieur appartint à l’abbaye cistercienne de Molesmes.
La plus ancienne mention du village de Villiers, alors dénommé, Auvillare, se retrouve dans une notice de 1080 relative à la biographie de St Mathurin par un prêtre de Larchant. La suivante, évoque Villaria in biera et date de 1255 dans un cartulaire de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Enfin dans une désignation se rapprochant de son nom actuel, Villares juxta Gresum, est cité dans un dénombrement des dépendances du diocèse de Sens vers 1350.
À découvrir en famille
Le Larry
À la sortie du village, le long de la route menant à Nemours, en contre bas du Rocher Saint-Étienne, depuis les temps les plus anciens, la communauté villageoise s’est retrouvée pour se détendre ou fêter les moments heureux dans cet espace qui sépare les dernières maisons du village de la forêt.
On désigne l’endroit sous le nom de Larry, dérivation de Larris, lui-même emprunté de latus, le versant en latin, que l’on retrouve au XI° et XII° en lariz, désignant landes et friches…
Le Rocher Saint-Étienne
En empruntant le chemin sableux du Larry jusqu’au château d’eau on gravit le site naturel le plus pittoresque de la commune, le Rocher St Étienne. Cette colline de sable est orientée Est-Ouest, zone de formation des bancs de roches de grès très souvent constatée dans tout le massif de Fontainebleau. Cette butte de sable forme un ovale de 600 mètres de long sur 200 mètres de large à sa base. Elle culmine à 125 mètres d’altitude, dominant le village d’environ 50 mètres. Un chemin sableux se poursuit à l’ouest sur le sommet étroit de l’ancienne platière de grès dont le seul vestige reste l’abri rocheux « la Grotte du Curé ».
Un point de vue remarquable…
La Grotte du curé et la fontaine St Étienne
Une dalle gréseuse recouvre partiellement le sommet de la colline sableuse du Rocher Saint-Étienne. Elle est bien visible sur le site de la Grotte du Curé, un probable abri de carrier, vestige d’une activité qui au fil des temps dénuda le monticule de sa carapace. Le relief et la roche ont permis à ce lieu de jouer plusieurs rôles dans l’histoire de Villiers-sous-Grez…